Candidats du concours de composition
Simon Bertrand
BIOGRAPHIE À VENIR
Zosha Di Castri
Zosha Di Castri, « compositrice canadienne d’œuvres exubérantes et inventives » (The New Yorker), vit actuellement à New York. Sa musique a été jouée à travers le Canada, les États-Unis, l’Amérique du Sud, l’Asie et l’Europe et va au-delà de la seule musique de concert, en incluant des projets avec de l’électronique, les arts sonores, ainsi que des collaborations avec la vidéo et la danse. Elle est actuellement professeure associée de musique Francis Goelet à l’université Columbia. Parmi ses projets récents, mentionnons la nouvelle œuvre de chambre d’envergure de Zosha, Noctiluca, commandée par le LA Phil, créée en avril 2024 ; une commande Koussevitzky de la Bibliothèque du Congrès intitulée Touch:Trace pour le percussionniste Steve Schick et l’International Contemporary Ensemble, créée en novembre 2024 ; Pneumusique pour l’Ensemble Paramirabo et l’instrument « table de Babel » de Totem Contemporain, créée en avril 2025; ainsi qu’une collaboration à venir avec le Quatuor Bozzini. Le premier album de Zosha, Tachitipo, paru en 2019 sur New Focus Recordings, a été acclamé par la critique. L’œuvre du même titre a été mise en nomination pour le prix JUNO de la composition classique de l’année 2021. Tachitipo a été qualifiée de « formidable proposition. Elle est réalisée de manière si complète, ratifiée par les institutions et sensible aux exigences créatives du 21e siècle, qu’on a envie d’en envoyer un exemplaire aux éditeurs de manuels de cours d’histoire de la musique, dans l’espoir qu’elle soit incluse dans les derniers chapitres « (I Care If You Listen). Zosha est lauréate de la bourse Lieberson de l’Académie américaine des arts et des lettres en 2023, de la bourse Guggenheim en 2021 et d’une bourse inaugurale de l’Institut des idées et de l’imagination de Paris en 2018-19
Émilie Girard-Charest
Émilie Girard-Charest est violoncelliste, compositrice et improvisatrice. Tant comme soliste qu’au sein de différents ensembles, elle a participé à plus de soixante créations et collaboré avec de nombreux compositeurs, dont Malcolm Goldstein, Steven Kazuo Takasugi, Graciela Paraskevaídis, Pascale Criton et Maxime McKinley. Ses pièces ont été interprétées par différents ensembles dont l’Itinéraire, Quasar, Zukan, Continuum, Totem Contemporain, Cairn, ainsi que dans le cadre de la série de concerts NO HAY BANDA. Elle se produit régulièrement en concert, tant au Canada qu’en Europe et en Amérique du Sud. Elle a plusieurs enregistrements à son actif, dont Intimités (2022, Ambiances Magnétiques), Impermanence (avec Violeta García, 2021, Inexhaustible Editions et Tour de Bras), Enthousiasme viscéral (avec Sergio Castrillón, 2019, Mikroclimat), Uncanny Valley (avec Marc Vilanova, 2017, audiotalaia), Émilie préfère le chant (2016, Ambiances Magnétiques), Race with time (avec Mart Soo, 2016, Improtest Records), Avec (2016, Kohlenstoff Records) et Musica in camera (Quatuor d’occasion, 2014, &records). Émilie est diplômée du Conservatoire de musique de Montréal en violoncelle (classe de Denis Brott) et en composition (classe de Michel Gonneville). Elle détient également un Master CoPeCo (Contemporary Performance and Composition) de la Hochschule für Musik und Theater Hamburg. Elle a complété son doctorat au Conservatoire National Supérieur Musique et Danse de Lyon et à l’Université Jean Monnet de Saint-Étienne sous la direction de Philippe Hurel et Laurent Pottier. Depuis 2023, elle est professeure de culture musicale au CNSMD de Lyon. Elle est lauréate de la bourse de développement de carrière de la Fondation du Conservatoire de musique de Montréal (2014), du Prix d’Europe de composition Fernand-Lindsay (2015), ainsi que du Prix Robert-Fleming du Conseil des Arts du Canada (2019).
Maxime McKinley
Maxime McKinley a obtenu, en 2004, un Prix avec grande distinction du Conservatoire de musique de Montréal, où il a étudié la composition avec Michel Gonneville. En 2009, il a complété un doctorat en composition à l’Université de Montréal, sous la direction d’Isabelle Panneton. Il a séjourné plusieurs fois à Paris, où il s’est notamment perfectionné auprès de Martin Matalon et de Gérard Pesson. Sa musique est régulièrement interprétée par plusieurs solistes, ensembles et orchestres renommés au Québec et ailleurs dans le monde. Il a reçu en 2014 le Prix Opus « Compositeur de l’année » du Conseil québécois de la musique, le Prix d’Europe de composition 2009 (Prix Père-Fernand-Lindsay), onze prix au concours national Jeunes compositeurs de la Fondation Socan (2003-2011), et le Prix collégien de musique contemporaine (2011). Il a été compositeur en résidence à la Chapelle historique du Bon-Pasteur (2011-2014) et a réalisé, de 2014 à 2016, un projet de recherche-création portant sur la poésie de Philippe Beck à la Chaire de recherche du Canada en esthétique et poétique, avec le soutien du Fonds de recherche du Québec – Société et culture (FRQSC). De 2016 à 2023, McKinley a été le rédacteur en chef de la revue Circuit, musiques contemporaines. Il a reçu, en 2015, le Prix Opus « Article de l’année ». En 2017, ses échanges avec le compositeur Pascal Dusapin (correspondance et entretiens) ont été publiés en France par les Presses universitaires du Septentrion. Il est professeur de composition et d’analyse musicale au Conservatoire de musique de Montréal. Depuis ses toutes premières œuvres, sa musique a fait écho à une trentaine de créateurs et de penseurs issus de arts visuels, du cinéma, de la danse, de la littérature, de l’architecture, de la philosophie et de la psychanalyse.